1. |
Sans jouer des coudes
02:24
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Je n'veux pas affronter le CV de mon voisin,
Nous voir nous entre-tuer pour une bouchée de pain.
Je cherche une place sans jouer des coudes,
Une notice à toutes mes angoisses.
Je ne suis pas très serein, colporteur de moi-même.
Je joue sur un terrain où je ne tiens qu'à peine.
Je cherche une place sans jouer des coudes,
Et sans avoir à justifier de principales qualités pour me démarquer.
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2. |
Rémy Belvaux
02:33
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La fierté d'un faux héros gît encore sur la voirie
Au côté d'une panoplie de talents sur le carreau.
La lâcheté et le courage sont disséqués.
Rien d'unanime dans les sondages, tout est truqué.
A part le bruit, les gyrophares.
A part la valse du brancard.
A part quelques idées noires.
Et c'est de l'enfer des villes qu'hier tu t'es dérobé.
L'étoile s'étant avorté, n'assurant plus son profil.
La lâcheté et le courage sont disséqués.
Rien d'unanime dans les sondages, tout est truqué.
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3. |
Disque rayé
02:47
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Les souvenirs déjà se consument,
Je vois les photos vieillir, rongé d'amertume.
Et se dégradent nos anciens partages,
J'ai besoin que tu me gardes juste dans les parages
Reste quoi si tu effaces le dernier quart de siècle ?
Est-ce que ma main sera inconnue
Quand arrivera la fin, le moment venu ?
Est-ce que j'aurai peine à t'écouter ?
Est-ce que je me lasserai de tes disques rayés ?
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4. |
Point final
02:43
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J'ai déchiré des pages blanches
Et avorté d'autant d'histoires.
J'ai laissé quelques romances dans mes tiroirs.
Et quand la nuit enfin venait
L'ébauche d'une rime, d'un avenir,
A l'aube toujours je raturais, en vain, pour fuir.
Et même si j'en parle à personne
Le point final me hante,
La fuite toujours me tente.
Perdu face à quelques avances,
Soucieux de voir périr l'histoire,
J'ai trop souvent laissé ma chance sur le trottoir.
Mais l'évasion souvent s'impose
Non comme un choix mais comme une peur
De retrouver dans ma prose les mêmes rancœurs.
Pour sans vertige me maintenir,
Pour pouvoir délier mes mains,
Souvent je préfère partir courir au loin.
Mais l'évasion souvent s'impose
Non comme un choix mais comme une peur
De retrouver dans ma prose les mêmes rancœurs.
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5. |
Mauvais pote
02:15
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6. |
Tout va bien
01:57
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Alors il paraît que tout va bien,
Qu'Epicure nous vient en soutien,
Que la roue a tourné,
Que la pluie a cessée.
Mais quelque chose me retient les mains,
Les plaintes refusent de couper les lien,
Menottent mes poignets,
Censurent la récré.
Mes pages veulent rester vierges de tout encrage quand tout va bien.
Alors il paraît que tout va bien,
Que la quiétude n'a de gardien,
Que rien n'était joué,
Que l'orage est passé.
Paraîtrait même qu'il n'y a rien
De condamnable à l'entretient
De mes griffonnées
Et de mes gaîtés.
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7. |
Tant bien que mal
01:51
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Je ne suis pas disposé à la demi-mesure.
J'ai les pieds et poings liés à l'excès, aux ratures.
Mes passions rongent toutes mes promesses
D'un avenir rangé sans maladresse.
Mon compte en banque crédite tant bien que mal.
Tant bien que mal.
L'essence. Les disques.
L'outrance. Les risques.
Sur le banc des accusés je plaide non coupable.
C'est elle qui me fait du pied discrètement sous la table.
La route aura su faire jouer ses charmes
Pour me débaucher pour sécher mes larmes.
Ma vie sociale supporte tant bien que mal.
Tant bien que mal.
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8. |
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Je hais cette journée qui sonne un bilan
Torturé, déprimant, que j'aimerais ajourner.
Dans mon échappée je m'enfuis vers l'avant,
Dans une impasse sans prévoir l'arrivée.
Ces moments de solitude accusent mes échappatoires,
Toutes mes histoires, ces fuites le temps d'un soir.
Je ne cherche que des prétextes pour me forcer à croire
Que c'est un canular du reflet du miroir.
Rien à voir, que du noir, au programme ce dimanche soir.
L'autobiographie, torturée malmenée,
J'assiste dépité au spectacle de mes ennuis.
Miroir sur la vie que l'on aurait cassé
Ne pardonnant jamais tout ce que l'on a commis.
Ces moments de solitude accusent mes échappatoires,
Toutes mes histoires, ces fuites le temps d'un soir.
Je ne cherche que des prétextes pour me forcer à croire
Que c'est un canular du reflet du miroir.
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9. |
Adopteunmec
02:12
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Tout est parti de rien. La politesse maintenant me retient.
Les chaînes de convenances usent ma patience, séquestrent ma présence.
C'est la grève générale dans nos dialogue.
Véritable mouvement social du monologue.
Comme une prise d'otage sans rançon réclamée
Composée d'invités, la prudence au chômage.
Ses charmes évidents sonnaient l'alarme d'un espoir alléchant.
Mais sans euphorisants je rends les armes, mes vices sous-jacents.
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10. |
Rien à perdre
02:30
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Autour de moi une pluie de bons sentiments.
Quelques sourires viennent parasiter mon élan.
Je veux juste marcher seul jusqu'à toucher le fond,
Recouvrir d'un linceul ces chagrins de saison.
Les terrasses me paraissent si vulgaires ce soir,
Moi qui n'ai que mes paupières comme seul rempart.
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Série Z Tours, France
Pop-punk/Punk-rock rauque et gentil basé à Tours. Sur la route depuis 2010, le groupe flirte entre Against Me!,
Uncomonmenfrommars et Green Day.
Quentin - Chant/basse
Jérémy - Guitare/choeurs
Gaylord - Batterie
Contact & Booking :
Jérémy Guichard
06 24 15 86 08
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